Cheveux hérissés
Encore une réaction à la Souris
Décidément elle me fait écrire!
Mes cheveux s'hérissent sur ma tête à chaque fois que j'entends une fille dire qu'elle n'est pas féministe.
En fait, je crois que nous avons peur de dire que nous le sommes parce qu'à l'heure actuelle, dans la société québécoise, les femmes ont certains droits qu'on ne leur conteste pas.
Être féministe, ça ne veut pas dire être lesbienne par choix politique. Ça ne veut pas dire voir le diable dans chaque homme. Ça ne veut pas dire croire que les femmes sont des êtres supérieurs.
Non.
Être féministe c'est croire que malgré les gains, rien est acquis.
C'est réaliser qu'il y a encore trop de femmes battues
C'est savoir qu'un corps de femme est propice au viol.
C'est vouloir que les congés de maternité ne soient pas vus comme des congés de maladie.
Être féministe c'est voir aussi que dans certains domaines, les hommes ont un désavantage sur les femmes : en ce qui concerne la garde des enfants par exemple.
C'est considérer que pour un travail égal nous devrions avoir un salaire égal.
C'est réaliser que le harcellement sexuel au bureau, ça existe.
C'est sans doute aussi beaucoup vouloir réparer certaines erreurs de l'histoire qui ne nous laissait pas de place.
C'est se rappeler que le viol a toujours été une stratégie de guerre, et que ce sont les femmes qui en paient le prix.
C'est simplement avoir le droit de voter et l'utiliser.
Une cause comme celle-ci n'est jamais dépassée, parce que même si ici, c'est assez zen, ailleurs ce ne l'est peut-être pas.
Il faut ôter nos oeillères et constater qu'être femme c'est être féministe.
Décidément elle me fait écrire!
Mes cheveux s'hérissent sur ma tête à chaque fois que j'entends une fille dire qu'elle n'est pas féministe.
En fait, je crois que nous avons peur de dire que nous le sommes parce qu'à l'heure actuelle, dans la société québécoise, les femmes ont certains droits qu'on ne leur conteste pas.
Être féministe, ça ne veut pas dire être lesbienne par choix politique. Ça ne veut pas dire voir le diable dans chaque homme. Ça ne veut pas dire croire que les femmes sont des êtres supérieurs.
Non.
Être féministe c'est croire que malgré les gains, rien est acquis.
C'est réaliser qu'il y a encore trop de femmes battues
C'est savoir qu'un corps de femme est propice au viol.
C'est vouloir que les congés de maternité ne soient pas vus comme des congés de maladie.
Être féministe c'est voir aussi que dans certains domaines, les hommes ont un désavantage sur les femmes : en ce qui concerne la garde des enfants par exemple.
C'est considérer que pour un travail égal nous devrions avoir un salaire égal.
C'est réaliser que le harcellement sexuel au bureau, ça existe.
C'est sans doute aussi beaucoup vouloir réparer certaines erreurs de l'histoire qui ne nous laissait pas de place.
C'est se rappeler que le viol a toujours été une stratégie de guerre, et que ce sont les femmes qui en paient le prix.
C'est simplement avoir le droit de voter et l'utiliser.
Une cause comme celle-ci n'est jamais dépassée, parce que même si ici, c'est assez zen, ailleurs ce ne l'est peut-être pas.
Il faut ôter nos oeillères et constater qu'être femme c'est être féministe.
Dans ce cas, je suis féministe, malgré mon sexe!
Je me lève et applaudis. Être féministe c'est considéré que nous vivons encore dans une société patriarcale ce qui ne veut pas dire que tous les hommes sont des machos finis.
Être féministe c'est être conscient(e) que tant et aussi longtemps que la dose de stress d'une femme seule qui a une panne la nuit sur le bord de l'autoroute sera exponentiellement plus élevée que la dose de stress d'un homme dans la même situation, il y a aura encore des luttes à mener.
Ah Robin! Il n'est pas exclu d'être féministe si l'on naît homme. Au contraire, plus la communauté des féministes masculins s'agrandira, mieux la cause se portera.
Catherine: communauté de pensée qu'on disait?
Je suis des rangs des féministes aussi!
Mais je crois que d'avoir abandonné la stratégie soixante-dixarde de brûler les soutien-gorge et de manifester seins nus est une erreur: cela attirait plus d'hommes que les discours intelligents...
(c'est juste pour voir si on peut faire des jokes plates de gars avec des féministes...)
;-P
Ok, ok. T'as gagné...
... pour ça. Mais je trouve que le mouvement féministe s'approprie souvent des causes qui n'ont rien à voir.
Ex: Sophie Chiasson.
Daniel, je te dirais que les hommes ont souvent tendance à se faire happer par un image accrocheuse, mais qu'avec de la patience les discours intelligents fonctionnent très bien.
Tu en es la preuve, à moins que tu te sois laisser convaincre entre 0 et 5 ans par les féministes de l'époque, auquel cas tu serais un génie.
La Souris : tu as raison mais c'est discutable.
Salut, moi je suis hoministe, c'est un nouveau mot que je viens d'inventer, c'est pas dans le Larousse et ça laisse une grande place à la redéfinition de l'homme, en entité mâle, écrire une nouvelle page positive et constructive. Celle-ci réside dans le partage, ne rien vouloir posséder. C'est complètement repenser ses habitudes de consommation, car elles sont source de guerre et d'abus. C'est de repartir sur une page blanche l'homme, la plume dans la main d'une femme.
Et ta plume est belle.
Je viens d'avoir une discussion avec un de mes potes. Visiblement le mot "féministe" est, de manière générale, associée à des mouvements extrémistes qui considèrent les hommes comme la pire racaille. Il avait filmé des rencontres de féministes pour la télé communautaire et faut croire que c'était pas beau. Le genre de madames en colère qui s'insurge contre le sexe masculin. A mon avis, c'est très triste, ce n'est pas la méthode à prendre. On a besoin d'une communication entre hommes et femmes pour faire avancer cette cause, pas d'une bande d'enragées qui déteste les hommes, même si dans certains cas c'est comprenable. Mais pour les femmes, c'est une guerre à gagner, et ce n'est pas avec la colère qu'on gagne une bataille, on sait ça depuis Sun Tzu, rappellé par Schopenhauer et ramené encore par George Lucas dans La guerre des étoiles (...)
Ceci dit, il faut redorer l'image du féminisme, et détruire cette impression d'extrémisme qui lui est rattachée.
Je dirais que les extrémistes sont tout de même nécessaires parce que se sont eux qui font davantage parler de leur cause, quelle qu'elle soit.
L'idée c'est que ce n'est pas exclusif. Nous pouvons nous dire féministes sans pour autant adhérer aux dictats des plus radicaux (parce que certains hommes le sont). Moi, je trouve que ce n'est pas honnête de restreindre le féminisme à ses seuls extrémistes parce qu'en ce cas, où donc pourraient se situer mes valeurs et opinions?
Oui, il faut faire une certaine publicité en faveur de féminisme plus modérés. Mais surtout ne pas avoir honte de se dire féministe tout en se portant en faux par rapport aux aspects radicaux qui nous dérangent.
Après tout, ne sommes nous pas supposer avoir le droit à la différence?
Ma définition du féminisme est sensiblement la même que la tienne.
Cela dit, on n'échappe malheureusement pas aux connotations négatives de ce terme utilisé à toutes les sauces depuis les années 60.
Ma blonde ne se dit pas féministe, simplement parce que pour elle, c'est un mot trop lourd qui représente un tas de choses auxquelles elle ne s'identifie pas. Moi-même, quoique fondamentalement féministe selon ma définition, j'hésite à m'identifier ouvertement comme telle.
On dirait qu'en 2006, il faut spécifier "quelle sorte" de féministe on est, simplement parce que ça veut dire 50 000 choses différentes dans la tête des gens.
Non, non, ni de féminisme ni d'hominisme ... de l'humanisme serait amplement suffisant.
Il ne faut pas mettre ce genre de mot sur une attitude qui semble dans la logique des choses pour toute personne prenant le temps de reflechir.
C'est l'inverse qui doit être nommé, pointé du doigt : la mysoginie de certains, l'extremisme de certaines ...