mercredi, mars 23, 2005

Éclaboussures

Il est 6h15. Le soleil matinal éclabousse ma chambre, me tirant des bras de Morphée.

J’ai la tête en bouillie. Je voudrais me rendre au sommeil.

Je sais que je ne dormirai pas avant une heure; les matins d’insomnie prennent le pas sur les nuits de la même eau.

L’hiver, lorsque les nuits sont trop longues, je peux passer des heures, éveillée dans mon lit. Dès que le printemps pointe son nez, mes nuits se calment et les aurores m’éveillent. Tout le temps.
Jusqu’à ce que le soleil cesse de me taquiner le blanc des yeux, et la couenne. Alors seulement je puis retourner rêver.

J’aime les aurores qui m’éveillent. Une chaleur dorée invitante à savourer l'existence. Je suis disposée à tout en ces journées.

Une phrase saisie au hasard : « Penses-tu qu’on va l’aimer Simone, ce Mozart là? » Un doigt qui descend doucement sur la rondeur d’une joue enfantine. Et le sourire qui suit.

Tandis que je regarde, ravie, les yeux de l’homme qui a posé la question.

C’est sexy un jeune père, ça me scie.