vendredi, avril 29, 2005

Je, vous, tu

Je, vous, tu…

Il y a de ces missives toutes mêlées. Je, vous, moi. Je vous absence dans les nuits d’encre trop éclairées par les néons des bars.

Je, vous, tu, moi. Sous la lanterne de l’ennui d’Une qui devient mon stéthoscope.

Je, vous, tu… Je ne sais plus. Entre l’image «live», sous les projecteurs d’une caméra qui ne me montre que le visage, et les mots qui me harponnent.

Je, vous, tu et j’ai la trouille. Trouille de ne jamais voir, jamais rencontrer celui qui se terre derrière les fenêtres qui animent mes minutes. Je vous tue parce qu’au quart de tour vous ne me faites pas l’effet que Celui me fit. Je me tue, car je me sens idiote de rêver à vous; homme infini/non fini. Je me tue parce que je n’ai aucune idée de la réalité en dehors de nos échanges trop fréquents. Je me tue, parce que vous êtes un poème de vie et de vouloir vivre.

Je, me, toi. Parce qu’il y a de ces confidences qui se disent en chuchotant. Parce que j’ignore ton odeur, la texture de ta peau et ton rire qui est primordial dans la relation établie entre toi et moi.

Je, vous, tu.

Car la soirée est longue et que j’aurais dû dormir.

Je, me, moi.

Parce que j’aimerais avoir le courage de retranscrire tous ces mots demain matin dans un courriel.

Je, vous, tu.

Parce que je sais pas (n’ai jamais vraiment su?) sur quel pied danser (dansez-vous?) en votre compagnie.

Je, vous, tu parce que mes rêves (que je ne me rapelle pas assez) sont tout entremêlés du King de la récrée, avec son nez d’aigle, et de Celui qui déménage (au sens propre du terme). Mais qu’au bout du compte vous en êtes l’ancre.

Je, vous, tu parce qu'en résumé, tu me tues...

4 Commentaires:

Blogger Danielle s'est arrêté(e) pour réfléchir...

Tu te voues à tu et à toi
Rien n'est tu, ou alors tout, avec vous
Je vous tutoie car ton je n'est rien sans vous

1:44 a.m.  
Blogger La Souris & Myrrha s'est arrêté(e) pour réfléchir...

S'il te tu, tue-le!?

2:28 p.m.  
Blogger Luzur Maurat s'est arrêté(e) pour réfléchir...

Une dose de réalité
Si rare et si bénéfique
Mon "comments" se résume à un acrostiche écrit il y a deux ans et demi.

OSE

Tu es ailleurs, inaccessible
Une île de béton entourée d'asphalte

En ce lieu de mouvance
Seule, occupée à des amitiés

Mariée au célibat
Ancrée à un centre
Gamine et pourtant femme
Nul ne t'ignore
Intense douleur
Familière inconnue
Illuminant l'intérieur
Querelle du bon sens
Ultime bien-être intouchable
Écoute les doux murmures

Entends les appels
Tu es ailleurs

Seule et accompagnée
En quête de transe
Xénophobe invitante
Y penses-tu

8:43 p.m.  
Anonymous Anonyme s'est arrêté(e) pour réfléchir...

please,I need help!can you translate me this text to english,please thanxs! the text is: C`est une vue jolie.juste on ne sait jamais si c˛a sont nous que on l`a fait plus belle ou elle est belle pour que on la regarde comme c˛a

10:22 p.m.  

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