mercredi, avril 20, 2005

Conclusion

Il y a un an, j’étais certaine que je ne pourrais plus jamais plaire. Tout allait de travers, surtout ma vie.

Quelques jours plus tard, je suis allée annoncer à Monsieur P. que j’étais sa plus grande fan et j’ai recommencé à parler à mon père.

Il y a presque 10 mois, je suis virtuellement tombée amoureuse de toi. Complètement et follement. Je t’aurais suivi au bout du monde si tu me l’avais demandé. J’aurais tout laissé tomber ce que je n’avais pas encore commencé à construire ici. Je me serais lancée à corps perdu dans l’inconnu pour être avec toi.

Tu me comprenais si bien. Tu me disais très exactement ce que j’avais de besoin d’entendre. Tu me tenais, au chaud, dans ton cœur.

J’ai vécu un superbe rêve.

Je t’ai dit : «je t’aime», sans t’avoir même vu.

Je t’ai aimé de toutes les fibres de mon être, dès que tu t’es approché de moi.

J’ai fondu pour tes lèvres qui rougissaient à force de désirer m’embrasser.

Je t’ai cru lorsque tu m’as dit que tu ne pourrais jamais plus aimer quelqu’un comme tu m’aimais moi, à ce moment très précis.

Aujourd’hui, mon grand amour traîne ses lambeaux dans les poussières d’un hiver d’absence.

L’adolescente capable d’aimer une promesse s’en est allée.

Je suis une femme bien infidèle.

Aujourd’hui, je trahis cet amour.