Les biches 4 : Deer hunter
Deer hunter
Mi septembre, la flambée des couleurs devrait commencer. Départ dans un car de Français-touristiquement-guidés. Première étape : Québec. Parce qu’elle sait qu’il lui faut prendre toutes les minutes à sa portée, votre biche-animatrice-avec-quelque-expérience, a donné rendez-vous au Valeureux-chasseur-d’araignées- poilues-dégueulasses dans la capitale. Belle rencontre, comme toujours. Ledit chasseur étant un jeune homme bien éduqué, il a reconduit la biche-excitée à son véhicule et les deux compagnons ont vécu ensemble leur premier choc culturel : les Français-fraîchement-débarqués étaient particulièrement intolérables avec toute sorte d’arabité. Ils étaient par ailleurs forts surpris de ne pas ressentir leur haine de l’Arabe résonner positivement dans les yeux de leur biche. Cette dernière était d’ailleurs fort aise d’avoir l’appui non verbal du Chasseur-sans-peur à ses côtés.
Un groupe de touristes n’est pas débrouillard. C’est connu. Plus ils sont nombreux, moins ils sont capables de fonctionner sans aide. Un drôle de cri s’est mis à se faire souvent entendre «Mathiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilde» pouvait-on deviner. Et encore «Mathiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilde». À tout moment de la journée ou de la nuit. Biche-aux-abois savait que la saison de la chasse venait de commencer. Dorénavant, ou qu’elle aille on était pour l’appeler. La sidérurgique-clientèle avait par ailleurs une personnalité d’ensemble que la biche préfère vous laisser deviner.
Durant les périodes de repas l’animatrice-forte-de-son- année-d’expérience mangeait dans une pièce contiguë à celle de sa clientèle. Cela n’empêchait pas les Français-râleurs de venir la trouver pour lui expliquer (en lui criant dans les oreilles évidemment) que les plats n’étaient pas satisfaisants, qu’en France on vous change votre assiette si vous n’aimez pas et que franchement les Canadiens ne savaient pas recevoir s’ils n’étaient pas foutu d’offrir ce service minimum. Le tout sans prendre de souffle. Biche-un-tantinet-exaspérée avait le goût de répliquer aux clients-encombrants de rester chez eux et qu’il ne fallait pas s’attendre au 5 étoiles pour un voyage de 8 jours tout inclus payés 500 euro par individus. Non?
Après une semaine de ce régime, la biche exténuée a plané jusqu’à Montréal en 49 minutes.
Aujourd’hui elle se repose.
Votre biche-dévouée xxx
Uhuh.
Le-chevalier-trop-fin est déçu d'avoir manqué la-biche-en-visite. Mais ce n'est que partie remise...
Une biche, une chatte, des chiens, des chevaliers, des chasseurs, tu vas finir par avoir un vrai zoo autour de toi ;-)!
Le hibou-diurne-et-sage salut ton courage et ta ténacité avec les-maudits-français-en-visite.
La sidérurgique-clientèle?!?!? Le hibou-épistémologue se pose la question : Une clientèle qui use de technique pour forger une cage en fer pour la biche-animatrice-aimable? Ou une clientèle qu'on aimerait couler dans le fer à tout jamais?
Hum! le hamster joyeux (mais débordé de travail) attend avec impatience ton retour...on va aller prendre un chocolat chaud, hein, dit, MATHIIIIIIIIILDE!!! ^o^
D'ailleur, Deer Hunter m'a donné une idée de dessin pour une suite des "Aventures de Mathilde, guide touristique professionnelle"...
Le vaillant-écrabouilleur-arachnophage est fin prêt pour une suite aux événements bichoïdes !
LDDL> Ouiiiiiiiiii ! Encoooore !!! Arglblbl !!!!!!!