Vouloir y croire
Je me suis réveillée gorgée de sommeil, encore toute retournée par les images que Morphée m’avait amenées. Le cœur en transe et le corps en émoi. Et pourtant ce n’était qu’une idée. J’ai passé la soirée d’hier avec des copains avec les discussions ont roulé dans tous les sens passant de la science à la bd, en faisant un saut dans l’histoire. Naturellement, il y avait un éclat de librairie et d’autres lieux communs aussi. On a parlé de paladins, de chevaliers, de super héros de d’amour courtois. On a dressé un portrait de mon armure ; celle que le dragon, il toute brûlée. Je suis rentrée chez nous entre deux eaux. Surtout fatiguée. Trop fatiguée. Après une nuit au sommeil handicapé par des douleurs lancinantes, les heures de la soirée s’étaient écoulées trop rapidement et il était beaucoup trop tard pour moi.
Le soleil était clair et la température froide, mais surtout il y avait cette peine dans mon cœur. Je ne sais plus pourquoi, les rêves sont flous. Il y avait une foule de gens agités autour de moi, ce qui me rendait insécure. J’avais froid dans le dos et dans les os. Je me sentais complètement perdue au milieu d’un environnement que j’aurais dû connaître comme le fond de ma poche. J’étais figée. Deux bras m’ont serrée contre un corps que je ne connaissais pas. Quelque chose de doux, de tendre et de réconfortant. Pas la menace que j’ai l’habitude d’y ressentir. Un îlot de tendresse; une césure dans la détresse. Simplement. J’essayais de regarder l’homme, mais il maintenait mon regard tourné vers la scène qui me figeait en disant : « C’est pas grave, tu n’es pas toute seule. » tout en frottant énergiquement mes bras. Et je le croyais.
J’ai sans doute tout mêlé des discussions de la soirée. Cependant, je trouve assez signifiant de rêver que je me laisse réconforter et de m’en rappeler. J’ai toujours eu des souvenirs de songes dans lesquels j’étais seule et je devais me battre. Toujours eu a prouver quelque chose. J’ai beaucoup enguirlandé de gens dans les débris de mes sommeils. J’en ressortais avec la vague impression que j’essayais de régler quelque chose sans toutefois y arriver. Le plus étrange c’est que la plupart du temps, quand venait le temps de réaliser ces fantasmes de justification, je laissais planer un silence sur mes sourires et me contentais d’acquiescer à ce que mon interlocuteur affirmait, soudainement soulagée de constater que la rancœur n’était entretenue que par mes rêves.
Je rêve que je me laisser réconforter, parce que j’ai envie d’y croire.
Pour toi non plus, ce n'est pas désespéré! Triste oui, mais bon, c'est comme ça pour le moment. x
Je ne peux parler pour les autres, seulement pour moi. Tes chemins sont exutoires, tes chemins sont espoirs. Caché au plus profond de ta waltzing Matilda, je t'accompagne sur les routes de ton univers que je découvre ou re-découvre avec des yeux toujours aussi neuf. On s'entoure de nos semblables... et bien tu as su, je pense, réunir le dernier bastion de candeur sur cette terre. Être candide, ça fait parfois mal, mais Dieu que ça rend le monde plus merveilleux. Ça permet d'y croire, encore.
Prends soin de toi surtout Chère Mathilde, personne que j ai l impresion de connaitre depuis le temps que je te lis. chaque jour je scrute l arrivee d'un nouveau billet, je devance meme les fils rss et atom etc...
Oser dire et accepter que l on a besoin d etre reconfortee c est affirmer son caractere humain.
Merci encore pour ce que tu nous offres chaque jour. Je commente tres peu sauf quand c est plus fort que moi :-) Tu n es pas seule! Bon c est vrai rien ne vaut un calin réel comparé à un virtuel envoyé du vieux continent, mais bon... on fait ce qu on peut
Lp : Pffffffffff si tu savais tout le chemin que j'ai parcouru, tu ne trouverais pas ça triste du tout!
Alex : ...
Softeness : Je suis toujours heureuse de rencontrer la traces des yeux qui me lisent. Il ne faut surtout pas se gêner pour commenter!