samedi, avril 16, 2005

Confitures

J’ai fêté fort hier soir.

J’ai partagé ce fou rire qui fait du bien et qui met le cœur en joie. Je crois que ça a fait ma soirée.

Ce matin, j’avais la tête en bouillie et mon cerveau était resté sur mon oreiller. Je me suis levée pour écouter la voix de Monsieur P. Je ne peux pas la manquer. Ce serait me faire violence davantage que de m’endurer dans mon lendemain de veille.

Même le café passait difficilement. Cependant, j’avais le soleil d’avril pour me fortifier. En pyjama rose sur ma galerie, je me suis sentie bien. La clope au bec et les idées qui passaient un quart de tour moins vite que d’habitude.

J’ai écouté Monsieur P lovée sur le divan, le plus minuscule possible dans mon corps.

Je suis retournée me coucher, ne tenant pas la route de mes heures.

De retour à la vie, l’étau de mes pensées s’est distendu. J’ai écris en navigant entre la galerie ensoleillée et l’ordinateur.

Une camisole verte et une jupe dans les mêmes teintes suffisaient à me tenir au chaud.

Quel plaisir!

Souper dehors sans manteau ni veste.

Et une petite discussion complice avec ma colocataire, comme nous en avons le secret elle et moi. Autour d’une mauvaise bière, trop forte en alcool, histoire de me remettre d’hier.
La rue Saint-Hubert et pleine de gens qui marchent sans se presser et nous les regardons passer, nonchalamment assises autour d’une table d’été qui attendait impatiemment que nous lui présentions le voisinage.