mardi, juin 28, 2005

Parler d'amour

Sur son blogue, Catherine nous invite à nourrir sa plume en lui écrivant. Je triche un peu et je lui écris d’ici, de toute manière, je sais qu’elle va me lire.

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Salut Cath,

Depuis le mois de mars nous avons eu maintes discussions concertant le concret de mes intérêts affectifs. Parce que je me suis accrochée à une relation virtuelle. Terriblement impalpable mais que je suis toujours convaincue aujourd’hui d’avoir aimé et d’avoir été aimée. Un jour tu m’as dit : « Oui, c’était peut-être de l’amour à ta façon ». Depuis je me questionne.

À quel moment peut-on parler d’amour?
Faut-il absolument avoir une relation dans laquelle on voit live autrui pour se dire amoureuse?
L’amour part-il des sens ou du cœur?
Mes amours platoniques et romantiques ont-elles toujours été vaines de significations?
L’amour doit-il blesser?
Peut-on être amoureuse au point de ne pas vouloir happer trop rapidement l’autre dans une relation charnelle au risque de passer à côté?
Où se situe la frontière entre l’amour et l’amitié?
Pourquoi peut-on dire de quelqu’un qu’on n’a jamais rencontré, ou presque, « c’est mon ami(e) » mais pas « je suis amoureuse de cette personne-là »

Peut-on marcher pendant des années sur des eaux ou hésitent, rêves, réalité, fantasmes et solidité?e t'envoie mes interrogations parce qu’elles resurgissent souvent dans ma tête et que les réponses que j’y appose ne sont probablement pas les tiennes. J’aimerais bien savoir ce que tu en penses.

Bises

Mathilde xxx

PS : Si d’aventure d’autres visiteurs de ce site auraient envie de répondre à mes questions, n’hésitez pas!

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Pour ceux que la curiosité piquent, la réponse de Catherine est ici.


1 Commentaires:

Anonymous Anonyme s'est arrêté(e) pour réfléchir...

Pour moi, il y a autant de façon d'aimer qu'il y a d'êtres humains. Chaque relation que l'on vit, soit-elle virtuelle ou non, est modulée par les acteurs. Seulement, une grande partie de l’attirance passe par nos sens, je crois. Ces hormones, les phéromones, dégagées par les gens, sont essentielles pour compléter toutes autres attirances – intellectuelle, corporelle, sentimentale, etc. Or, voilà un mal de notre siècle que celui du virtuel qui, à mon avis et ma propre expérience, enivre les gens de rêves et crée une illusoire relation. Mais bon, c’est là mon opinion.

8:32 a.m.  

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