Rage Syndicale
Je suis en furie.
Non ENRAGÉE. Avec les majuscules et tout.
Je reviens d’une semaine de vacances. Super (dis-je d’un ton ironique). Oui bon, les vacances en soi étaient bien. Je ne me suis pas emmerdée et j’ai décroché le problème n’est pas là. Non.
Le foutu problème c’est la paie de vacances qui va avec.
Je travaille dans une librairie, ma Mac job dans la culture. Nous sommes syndiqués voyez-vous. Fantastique n’est-ce pas? Ah oui. Alors voilà, ma convention collective m’oblige à prendre un jour de congé par mois travaillé entre mon embauche et le premier mai. 5 jours dans mon cas. Et ces jours doivent être consécutifs. Mais, j’ai été payée pour 22 heures de vacances.
J’ai 35 heures obligatoires à prendre mais je ne suis payée que pour 22 heures. Cherchez l’erreur! Moi je l’ai trouvée en hostie sur mon chèque de paie. L’idée de tout cela c’est que je suis payée 4% du nombre d’heures travaillées dans cette période. Ce qui dans mon cas donnait 22 heures puisque j’ai travaillé à temps partiel durant les mois de janvier et février. Sacrament!
À un salaire de 7,87$/heure, la différence de 13 heures sur un chèque de paie c’est ÉNORME. M’enfin, comme j’ai fait autre chose que la caisse durant la période qui mentionnée plus haut, mon salaire de vacances était de 8,32$/heure. Oui parce que lorsqu’on se sort de la caisse, le salaire est un peu meilleur.
Maudite marde que c’est pas ma semaine. Non, mais faudrait pas exagérer non plus. Et j’averti tout de suite la personne qui m’apportera la troisième mauvaise nouvelle depuis mardi, je la mords. Tenez-vous le pour dit!
La troisième mauvaise nouvelle: tu travailles pour le Second Empire du Mal.
J'attends tes morsures en colis accéléré.
Qu'ils soient tous maudits!
Je cherche une mauvaise nouvelle afin de me faire mordre... Y a-t-il quelqu'un qui a des idées ?
[J'aime pas le syndicalisme moderne, tous des corporatistes.]
Un pessimiste est un optimiste avec de l'expérience, je reviens de vacances et je m'attends au pire pour ma paie, comme à toutes les années ou toutes les paies...