Le temps des cerises
Fin juin. Drôle de saison au Québec. Le 24, solstice, c'est la fête nationale des Québécois. Drôle tout de même de voir comment l'Église catholique a réussi à récupérer une fête païenne pour l'intégrer à ses rites. Je ne me rappelle plus trop de quelle manière c'est devenu la fête des Canadiens Français, puis des Québécois, mais je me rappelle très bien le spectacle grandiose sur l'Ile Sainte-Hélène (celle qui jouxte Montréal) l'année de mes 17 ans. Cette année là, je faisais partie de la fête, j'étais présente. J'ai ensuite passé quelques temps à Sherbrooke, dans les Cantons de l'Est, là où le comité de la Fête Nationale est fédéraliste, et j'ai un peu perdu l'habitude de célébrer parce qu'il y avait un non sens politique entre les festivités et ce que cette fête avait toujours représenté pour moi.
Cependant, la semaine suivante c'est aussi la fête du Canada. Le premier juillet. Personnellement, je m'en suis toujours foutu, cultivant intérieurement l'impression que c'était la fête du pays d'à côté plus que la mienne, ne m'étant jamais senti d'appartenance réelle avec l'immensité qui entoure ma terre natale. Une des particularités québécoises de cette fête, c'est que c'est LA journée des déménagements. En effet, ici, les baux finissent presque exclusivement le premier juillet. Alors de la dernière semaine de juin à la seconde de juillet, on croise plus de camions de déménagement au mêtre carré que toute autre forme de véhicule de transport. Et j'exgère à peine. J'ai presque toujours réussi à me déménager en dehors de cette fenêtre, mais cette année, je n'y échappe pas. Déjà, je suis à cheval entre deux appartements, puisque je squatte mes futurs colocs depuis 5 jours et que mon ancienne chambre ressemble étrangement à un entrepôt de livres. Ce qui n'en fait pas l'endroit rêvé où vivre, vous pouvez bien l'imaginez.
Je me sens étrangement dans une zone tampon entre mon avant et mon après n'étant ni vraiment ancrée dans mes anciennes assises et absolument pas installée dans mes nouvelles. Pour l'instant, je dors dans la chambre de Juli et mes affaires me semblent très loin de moi puisqu'elles sont encore entassée dans cette chambre qui aura couvé mes deux dernières années. Et puis, il y a longtemps que j'utilise les ordinateurs de mes colocs pour écrire mes textes, le mien étant un vieux machin d'une dizaine d'années, complètement inapte à se plier aux vitesses extravagantes du web actuel. Comme je suis très chanceuse, je me suis dénichée un coloc geek qui m'a promis de regarder ma vielle machine pour voir ce qu'il pourrait lui faire comme opération de rajeunissement afin que je puisse rester en contact avec ce monde virtuel qui a participé à faire de moi un écrivain.
Alors ne vous inquiétez pas si vous me voyez silencieuse de temps à autre d'ici le 7 juillet, je devrai me plier aux disponibilités des ordinateurs de mes sympatiques colocs. Mais je vous lirai avec attention.
Ici c'est le temps des déménagements même si je préférerais que ce soit le temps des cerises.
Cependant, la semaine suivante c'est aussi la fête du Canada. Le premier juillet. Personnellement, je m'en suis toujours foutu, cultivant intérieurement l'impression que c'était la fête du pays d'à côté plus que la mienne, ne m'étant jamais senti d'appartenance réelle avec l'immensité qui entoure ma terre natale. Une des particularités québécoises de cette fête, c'est que c'est LA journée des déménagements. En effet, ici, les baux finissent presque exclusivement le premier juillet. Alors de la dernière semaine de juin à la seconde de juillet, on croise plus de camions de déménagement au mêtre carré que toute autre forme de véhicule de transport. Et j'exgère à peine. J'ai presque toujours réussi à me déménager en dehors de cette fenêtre, mais cette année, je n'y échappe pas. Déjà, je suis à cheval entre deux appartements, puisque je squatte mes futurs colocs depuis 5 jours et que mon ancienne chambre ressemble étrangement à un entrepôt de livres. Ce qui n'en fait pas l'endroit rêvé où vivre, vous pouvez bien l'imaginez.
Je me sens étrangement dans une zone tampon entre mon avant et mon après n'étant ni vraiment ancrée dans mes anciennes assises et absolument pas installée dans mes nouvelles. Pour l'instant, je dors dans la chambre de Juli et mes affaires me semblent très loin de moi puisqu'elles sont encore entassée dans cette chambre qui aura couvé mes deux dernières années. Et puis, il y a longtemps que j'utilise les ordinateurs de mes colocs pour écrire mes textes, le mien étant un vieux machin d'une dizaine d'années, complètement inapte à se plier aux vitesses extravagantes du web actuel. Comme je suis très chanceuse, je me suis dénichée un coloc geek qui m'a promis de regarder ma vielle machine pour voir ce qu'il pourrait lui faire comme opération de rajeunissement afin que je puisse rester en contact avec ce monde virtuel qui a participé à faire de moi un écrivain.
Alors ne vous inquiétez pas si vous me voyez silencieuse de temps à autre d'ici le 7 juillet, je devrai me plier aux disponibilités des ordinateurs de mes sympatiques colocs. Mais je vous lirai avec attention.
Ici c'est le temps des déménagements même si je préférerais que ce soit le temps des cerises.
Ici, c'est bien le temps des cerises. Je vais tenter de t'en laisserai un peu !!
Bon déménagement, la Belle.
Les cerises de Rosemont ont une excellente réputation (en plus de nous permettre de nous croiser sur Mont-Royal!)
Bon déménagement!
Dda : mais je sais que chez vous, c'est le temps des cerises! Pourquoi tu penses que j'aie intitulé mon billet ainsi?
Daniel : Je ne crois pas que ce soit à cause des cerises mais plutôt parce que j'ai décidé de marcher mes 45 minutes aller-retour.
Merci, bien.
Passyonee : Ouin........
Ben quand on veut...
Alors, je n'ai plus dans les doigts le commentaire (génial bien sûr) que je voulais te laisser hier, en tous cas ça m'a bien remis dans l'ambiance du documentaire que j'avais vu à la télé sur le 1er juillet chez vous. Alors, tu vois, je peux très bien t'imaginer ! quand au no man's land, heureusement, il est de courte durée.
Nadumel : Heureusement tu dis!
Je savais bien que tu y arriverais
Comme je l'ai dit tout-à-l'heure (et je me répète), cet appartement sera le royaume des services de presses... et l'endroit idéal où réléphoner pour un gérant qui cherchera du remplacement...
Espèce de multifonctionnelles, les nouvelles colocs!!
Jen : des anges... Je te dis moi, nous serons des anges...