mercredi, décembre 17, 2008

Le transport en commun vous dites?

Mardi dernier, la première neige s’abattait sur le Québec. Paralysant les routes comme si nous n’avions jamais vu la neige tomber sur cette partie du monde. Pas vraiment impressionnante cette tempête, quelques vingt centimètres en plusieurs heures. Rien que de très ordinaire pour un mois de décembre, quoi. Un ami donnait un spectacle sur le Plateau Mont-Royal pour la première fois depuis longtemps et il n’était pas question que les copines et moi manquions cet événement. Prenant notre détermination à bras le corps, nous sommes montées dans l’autobus St-Catherine en direction est pour nous rendre au métro Papineau afin d’attraper un transfert. Mais voilà que dès que notre autobus a quitté la rue St-Catherine pour continuer sa route sur De Maisonneuve, le chauffeur nous annonce que la rue est tellement bloquée qu’il nous laissera au métro Frontenac. Bref, tout était tellement bouchonné que nous avons dû marcher pendant 25 minutes pour nous rendre à notre point d’arrivée.

Mercredi, je veux aller au club vidéo : pas d’autobus du tout sur la ligne qui m’y mène ordinairement : je dois donc me taper la marche dans la neige slocheuse.

Jeudi, j’entre dans le métro bien en avance sur mon horaire afin d’aider mes collègues en ces jours de rush qui précèdent Noël. Une station plus tard, on m’annonce que la ligne verte est en arrêt pour un temps indéterminé. Je prends un bus, beaucoup trop plein pour son habitude qui réussit, cahin-caha, à se rendre à destination. Résultat, je suis arrivée en retard au travail, même si j’étais partie trois heures en avance.

Vendredi, je quitte le travail à quinze heures trente. Et j’arrive à la maison à dix-huit heures à cause des multiples ralentissements sur les lignes d’autobus et de métro.

Samedi, ce sont les autobus de la Rive-Sud qui s’y mettent. Deux autobus manquent à l’appel sur la ligne qui relie Montréal à Brossard. Résultat, je suis en retard pour la deuxième fois de la semaine (ce qui ne m’arrive jamais) en plus de me retrouver coincée dans un autobus double bondé (il est huit heures trente).

Dimanche, je pars de chez ma mère et je me retrouve coincée derrière une gratte; je manque mon transfert et je dois attendre vingt minutes supplémentaires avant d’arriver à la maison.

Lundi soir, j’arrive sur la ligne verte pour mon transfert, le quai est bondé dans la direction que je dois prendre. Direction ouest, les trains passent aux deux minutes. Direction est aux huit minutes. Heu? Alors j’ai marché jusqu’au métro Papineau pour prendre un autobus, qu’évidemment, j’ai manqué d’une minute.

Et on nous dit d’utiliser le transport en commun dans les périodes de neige. Plus sur que la voiture dans ces moments. Moi, je commence à avoir des sérieux doutes. Mais bon, je n’ai pas de permis de conduire, alors mon choix est passablement limité et je suis victime de toutes les avanies de ce moyen de transport.

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2 Commentaires:

Blogger Alexe-Sandra s'est arrêté(e) pour réfléchir...

Je vois tellement ce que tu veux dire... Vive l'hiver à Montréal!

4:36 p.m.  
Anonymous Anonyme s'est arrêté(e) pour réfléchir...

A) J'ai jamais de problème avec ma voiture, ou si peu quand je reste pris dans le banc de neige ;-)
B) Déménage avec moi en Espagne... pu de neige!!!! Je jubile! ;-) (sauf pour le ski, le patin et la nature :-(
A.

3:33 p.m.  

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