jeudi, juin 14, 2018

En retard

Fa que c'est l'histoire d'une fille qui est arrivée au travail avec 1h30 de retard ce matin.

Comment aie-je réussi un tel exploit? En finissant par être vraiment mêlée dans mes changements d'horaire.

À la fin du mois dernier, une gestionnaire a quitté la succursale. Forcément, son poste a été affiché. Mon directeur a produit un premier horaire pour le mois, un horaire un peu vaporeux, si je puis dire étant donné que nous avions une visons partielle des effectifs des semaines à venir. Par chance l'embauche a bien été. Ce qui fait que nous avons rapidement eu droit à une nouvelle version de l'horaire de gestion.

Et puis, des formations se sont ajoutées, à la fois pour certains membres de notre équipe et pour des gens de d'autres succursales qui venaient se faire former chez-nous ou que nous allions former ailleurs. Ce qui forcément impliquait d'autres modifications à l'horaire. Et puis lundi soir, la nouvelle gestionnaire a remis sa démission. Par conséquent, nous avons eu droit à une nouvelle version de l'horaire.

Ce qui fait que je me suis un peu emberlificotée dans toutes ces versions et que j'étais convaincue que je commençais mon quart de travail à 13 heures aujourd'hui. J'ai donc été très surprise de recevoir un appel de mon boss à 9h07 qui se demandait bien où j'étais. J'étais chez moi, occupée à ne rien faire d'important sinon boire un café quand il m'a annoncé que j'aurais dû être au travail à 8 heures. J'étais sidérée. J'ai regardé l'horaire que j'avais noté dans mon téléphone et selon cette dernière retranscription, j'étais prévue à l'horaire à 13 heures, mais visiblement je m'étais emmêlé les pinceaux.

Alors j'ai appelé un taxi tout en sautant dans des vêtements propres, me brossant les dents et mettant un à peu près lunch dans mon sac. J'ai fini par arriver au travail 30 minutes après l'ouverture, assez gênée de la situation. Par chance pour moi, une employée qui reste très près et qui a les clefs s'était déplacée pour ouvrir les portes avant mon arrivée, ce qui fait que les portes ont été ouvertes avec un petit vingt minutes de retard. J'en dois une à cette personne, je vous le dit.

J'ai passé la matinée à essayer de reprendre le pas les minutes que j'avais manqué plus tôt dans la journée. Ça me donnait l'impression d'être continuellement sur le fil, ce qui qui n'est pas particulièrement agréable pour commencer une journée. Et de temps à autres, j'étais prise d'un irrésistible fou rire à cause de la situation.

Je déteste être en retard, mais tsé tant qu'à l'être, aussi bien l'être pour la peine. Au moins, ça fait une histoire à raconter.

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1 Commentaires:

Anonymous Genevieve Caron s'est arrêté(e) pour réfléchir...

Le cauchemar du gestionnaire; du calibre de faire un exposé oral tout nu. O_o

8:59 p.m.  

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