Une aventure sur le balcon
Vers 19h45 hier soir, mon
amie Geneviève est venue me porter un beau tapis rouge, une
mijoteuse et un superbe coussin pour égayer mon divan, fait de ses
blanches mains. C'était, en quelque sorte, un complément de cadeau
d'anniversaire avec un peu de retard tandis que l'attendais ici avec
un joli sac plein de bons livres pour son anniversaire à elle qui
avait eu lieu dans la semaine. Elle profitait du fait qu'elle avait
emprunter la voiture de sa mère pour venir déposer chez-moi des
choses qui se transportent plutôt mal en métro. Par un heureux
concourt de circonstance, elle devait rapporter la voiture à sa mère
à seulement quelques rues de chez-moi.
Nous avions l'intention
de marcher après avoir conduit la voiture à destination, mais
l'orage qui menaçait depuis des heures a fini par éclater alors que
nous venions de monter en voiture. Nous sommes donc revenues chez-moi
conduite par la mère de mon amie et avons beaucoup ri de nous
retrouver complètement détrempées après avoir traversé la rue
jusqu'à la porte. Mais la plus était chaude et cette douche
involontaire était presque agréable. Comme c'est souvent le cas
avec les orages, il est vite passé et nous nous sommes installées
sur la galerie pour boire une coupe de vin. J'ai fermé la porte
derrière moi.
Au environ de 20h, mon
amie a voulu aller chercher son téléphone et c'est là que nous
nous sommes aperçues que nous étions embarrées sur le balcon. Tout
était à l'intérieur. Argent, téléphones, clefs et tutti quanti.
Heureusement que le balcon a un escalier. Je l'ai dévalé avant
d'aller sonner chez une voisine avec qui j'ai déjà parlé en lui
expliquant la situation pour qu'elle m'ouvre la porte de l'immeuble.
Ce qu'elle a fait avec gentillesse. Mais voilà, la porte donnant sur
le corridor était elle aussi verrouillée.
J'ai couru jusque
chez-mon frère, le bousculant dans son retour à la maison, pour
qu'il puisse appeler la concierge afin de m'ouvrir la porte. Ce qu'il
a gracieusement fait. Mais voilà, on était samedi soir et la dame a
une vie, alors bien entendu, elle n'était pas à la maison est ne
pourrait pas être de retour avant 10 du soir et moi et mon amie bien
débinées, étions toujours coincées sur le balcon. Faisant contre
mauvaise fortune bon cœur, j'ai emprunter des sous à mon frère, et
Geneviève et moi sommes allées chercher une nouvelle bouteille de
vin à l'épicerie.
Et on a patienté.
Pendant 1h30 avant que le visage de mon amie ne s'illumine parce
qu'elle voyait une femme pénétrer dans l'appartement pour nous
déloger de la situation plus ou moins confortable dans laquelle nous
nous trouvions.
En déménageant seule,
j'avais bien peur de perdre mes clefs, parce que j'excelle à ce
petit jeu. Je ne pensais pas cependant que ça m'arriverait alors que
j'étais à la maison.
Conclusion : je dois
impérativement faire faire des doubles de mes clefs.
Libellés : Digressions