jeudi, août 30, 2018

Vacances agitées

Quand on est en vacances et qu'on a décidé de passer ce temps à la maison, on s'attend à ce que rien de bien bien excitant se passe dans notre quotidien. Ouais... c'est de la pensée magique, en tout cas, c'est ce que je crois étant donné que les deux derniers jours n'ont pas tout à fait été de tout repos.

Mardi soir, j'étais innocemment sur mon balcon à lire en suant à grosses gouttes. Il faisait chaud et humide, toutes les pièces de ma maison me semblaient étouffantes, j'avais peine à me concentrer sur quoi que ce soit. Il était autour de 23 heures et je commençais à envisager de migrer vers mon lit tout en sachant pertinemment que j'aurais beaucoup de peine à trouver le sommeil à cause de la ixième canicule de cet été torride. J'allais me lever quand le système d'alarme du bloc s'est mis à retentir. Quand je dis retentir, je veux dire par là que c'était assourdissant. Je n'ai fait ni une ni deux, j'ai attrapé mon téléphone et mon sac à main et j'ai descendu l'escalier en colimaçon qui s'accroche à la galerie et je me suis pointée à l'avant de l'édifice. J'avais tout juste eu le temps de me rendre compte qu'une forte odeur de fumée émanait du corridor jouxtant ma porte.

Tranquillement, les autres locataires se sont amassés sur le bord du trottoir avec moi. Moins de cinq minutes après le déclenchement de l'alarme, deux camions de pompiers étaient à la porte. Étant donné qu'il n'y avait pas de flamme visible, ils nous ont demandé si on savait d'où ça provenait et mes voisines et moi avons indiqué notre corridor. C'est à ce moment que le ciel a décidé de crevé et nous nous sommes tous retrouvés détrempés sur le trottoir. Compatissants, les pompiers nous ont laissés rentrer dans le hall étant donné qu'aucune structure n'était en feu. Il sont resté 6 ou 7 minutes le temps d'éteindre un feu de cuisson et d'aérer le logement concerné.

Et puis hier, je venais de partir un film quand le ciel s'est obscurci comme si la nuit tombait. Pourtant il était à peine 15 heures. Le vent ayant décidé de se mettre de la partie en plus d'une violente pluie, j'ai dû me résoudre à fermer portes et fenêtre afin de ne pas retrouver des mares sur mes plancher. Comme je ne prise pas particulièrement les orages, je me suis enfermée dans l'écoute du film que j'avais choisi quand l'électricité a lâché. Heureusement, j'écoutais le film de mon ordinateur qui était bien chargé, j'ai donc pu le terminer, ce qui m'a permis de passer le temps. Parce qu'il ne faut pas oublier que j'HAÏS les pannes électriques.

Évidemment, le ciel s'est dégagé presque qu'aussi rapidement qu'il s'était obscurci, cependant l'électricité elle a pris son temps pour faire une réapparition. En fait, ça a pris un peu plus de quatre heures. Je me sentais assez isolée parce que mon téléphone était à plat ou presque. Heureusement, j'avais la radio pour me tenir informée de ce qui se passait à la suite de cet orage violent, j'ai donc réintégrer mon balcon pour attendre que la lumière revienne dans l'escalier de secours de l'édifice à côté.

Étonnamment, je n'ai pas paniqué, même si j'ai eu à revoir le menu que j'avais prévu pour le souper. Je me suis rabattue sur une salade et des fromages, parce que franchement des côtelettes de porc crues ne me tentaient pas plus qu'il ne le fallait.

En bref, j'ai dû admettre que malgré toute ma meilleure volonté, vouloir se reposer n'est pas toujours de tout repos...

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