Vacances agitées
Quand on est en vacances
et qu'on a décidé de passer ce temps à la maison, on s'attend à
ce que rien de bien bien excitant se passe dans notre quotidien.
Ouais... c'est de la pensée magique, en tout cas, c'est ce que je
crois étant donné que les deux derniers jours n'ont pas tout à
fait été de tout repos.
Mardi soir, j'étais
innocemment sur mon balcon à lire en suant à grosses gouttes. Il
faisait chaud et humide, toutes les pièces de ma maison me
semblaient étouffantes, j'avais peine à me concentrer sur quoi que
ce soit. Il était autour de 23 heures et je commençais à envisager
de migrer vers mon lit tout en sachant pertinemment que j'aurais
beaucoup de peine à trouver le sommeil à cause de la ixième
canicule de cet été torride. J'allais me lever quand le système
d'alarme du bloc s'est mis à retentir. Quand je dis retentir, je
veux dire par là que c'était assourdissant. Je n'ai fait ni une ni
deux, j'ai attrapé mon téléphone et mon sac à main et j'ai
descendu l'escalier en colimaçon qui s'accroche à la galerie et je
me suis pointée à l'avant de l'édifice. J'avais tout juste eu le
temps de me rendre compte qu'une forte odeur de fumée émanait du
corridor jouxtant ma porte.
Tranquillement, les
autres locataires se sont amassés sur le bord du trottoir avec moi.
Moins de cinq minutes après le déclenchement de l'alarme, deux
camions de pompiers étaient à la porte. Étant donné qu'il n'y
avait pas de flamme visible, ils nous ont demandé si on savait d'où
ça provenait et mes voisines et moi avons indiqué notre corridor.
C'est à ce moment que le ciel a décidé de crevé et nous nous
sommes tous retrouvés détrempés sur le trottoir. Compatissants,
les pompiers nous ont laissés rentrer dans le hall étant donné
qu'aucune structure n'était en feu. Il sont resté 6 ou 7 minutes le
temps d'éteindre un feu de cuisson et d'aérer le logement concerné.
Et puis hier, je venais
de partir un film quand le ciel s'est obscurci comme si la nuit
tombait. Pourtant il était à peine 15 heures. Le vent ayant décidé
de se mettre de la partie en plus d'une violente pluie, j'ai dû me
résoudre à fermer portes et fenêtre afin de ne pas retrouver des
mares sur mes plancher. Comme je ne prise pas particulièrement les
orages, je me suis enfermée dans l'écoute du film que j'avais
choisi quand l'électricité a lâché. Heureusement, j'écoutais le
film de mon ordinateur qui était bien chargé, j'ai donc pu le
terminer, ce qui m'a permis de passer le temps. Parce qu'il ne faut
pas oublier que j'HAÏS les pannes électriques.
Évidemment, le ciel
s'est dégagé presque qu'aussi rapidement qu'il s'était obscurci,
cependant l'électricité elle a pris son temps pour faire une
réapparition. En fait, ça a pris un peu plus de quatre heures. Je
me sentais assez isolée parce que mon téléphone était à plat ou
presque. Heureusement, j'avais la radio pour me tenir informée de ce
qui se passait à la suite de cet orage violent, j'ai donc réintégrer
mon balcon pour attendre que la lumière revienne dans l'escalier de
secours de l'édifice à côté.
Étonnamment, je n'ai pas
paniqué, même si j'ai eu à revoir le menu que j'avais prévu pour
le souper. Je me suis rabattue sur une salade et des fromages, parce
que franchement des côtelettes de porc crues ne me tentaient pas
plus qu'il ne le fallait.
En bref, j'ai dû
admettre que malgré toute ma meilleure volonté, vouloir se reposer
n'est pas toujours de tout repos...
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