La cerise sur le sunday
Suis-je la seule à être
lasse, découragée jusqu'à la moelle des os de ce qui se passe
autour de la planète en terme de terrorisme?
Aujourd'hui, 147
innocents tués, à bout portant, au Kenya. Ils ne feront pas la une
des grandes revues internationales, parce que nous, occidentaux,
sommes encore eurocentristes, même lorsque le continent sur lequel
on habite est l'Amérique.
Je suis fatiguée de la
guerre qu'Al Hassad mène contre sa propre population depuis 4 ans.
Plus capable de
m'imaginer les camps de réfugiés.
Usée de la situation en
Israël.
Épuisée de ces
sordides histoires de viols collectifs dans des pays où l'on fini
par accuser la femme violentée d'avoir provoqué la situation. Et
ces pays ne sont pas nécessairement si loin de nous.
Écœurée de savoir que
les 200 filles enlevées par Boko Haram ne sont toujours pas
retrouvées, mais qu'on ne parle presque plus.
Traumatisée par un
suicide qui a entraîné dans la mort 149 personnes qui n'avaient pas
demander à faire partie du plan.
Est-ce que le monde dans
lequel je vis est plus violent qu'autrefois où en avons nous
simplement davantage conscience parce que nous avons plus ou moins
conscience de ce qui se passe tout autour du monde et que durant
longtemps, on était passablement ignorant de ce qui se déroulait à
plus de 20 km de nos chez-soi?
Il y a comme quelque
chose de complètement déréglé dans l'Univers. Il me semble
totalement absurde qu'on se regarde s'entre-tuer avec à peine un
haussement de sourcil.
Encore plus démentiel de
voir le nombre grandissant de personnes qui se joignent à ces
luttes, en provenance des quatre coins du monde.
Et la cerise sur le
sunday de toute cette démesure, c'est de savoir que dans les camps
de réfugiés qui accueillent actuellement toutes les populations qui
n'ont plus de chez-eux, il y a près d'un million d'enfants qui
n'ont, et n'auront aucune espèce d'éducation, sauf celle que leur
fourniront ceux qui tiennent les fusils, où qu'ils soient.
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