jeudi, avril 02, 2015

La cerise sur le sunday

Suis-je la seule à être lasse, découragée jusqu'à la moelle des os de ce qui se passe autour de la planète en terme de terrorisme?

Aujourd'hui, 147 innocents tués, à bout portant, au Kenya. Ils ne feront pas la une des grandes revues internationales, parce que nous, occidentaux, sommes encore eurocentristes, même lorsque le continent sur lequel on habite est l'Amérique.

Je suis fatiguée de la guerre qu'Al Hassad mène contre sa propre population depuis 4 ans.

Plus capable de m'imaginer les camps de réfugiés.

Usée de la situation en Israël.

Épuisée de ces sordides histoires de viols collectifs dans des pays où l'on fini par accuser la femme violentée d'avoir provoqué la situation. Et ces pays ne sont pas nécessairement si loin de nous.

Écœurée de savoir que les 200 filles enlevées par Boko Haram ne sont toujours pas retrouvées, mais qu'on ne parle presque plus.

Traumatisée par un suicide qui a entraîné dans la mort 149 personnes qui n'avaient pas demander à faire partie du plan.

Est-ce que le monde dans lequel je vis est plus violent qu'autrefois où en avons nous simplement davantage conscience parce que nous avons plus ou moins conscience de ce qui se passe tout autour du monde et que durant longtemps, on était passablement ignorant de ce qui se déroulait à plus de 20 km de nos chez-soi?

Il y a comme quelque chose de complètement déréglé dans l'Univers. Il me semble totalement absurde qu'on se regarde s'entre-tuer avec à peine un haussement de sourcil.

Encore plus démentiel de voir le nombre grandissant de personnes qui se joignent à ces luttes, en provenance des quatre coins du monde.

Et la cerise sur le sunday de toute cette démesure, c'est de savoir que dans les camps de réfugiés qui accueillent actuellement toutes les populations qui n'ont plus de chez-eux, il y a près d'un million d'enfants qui n'ont, et n'auront aucune espèce d'éducation, sauf celle que leur fourniront ceux qui tiennent les fusils, où qu'ils soient.

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