D'un encombrement à l'autre
Sérieusement? Moi qui
pensais en avoir fini avec les festivités dans mon quartier, me
voilà devant une toute autre réalité.
Hier, mon colocataire et
moi on se disait justement que le parc en face prenait bien du temps
à reprendre sa forme habituelle, on trouvait que le montage avait
été beaucoup plus rapide que le démontage et que bizarrement,
c'était toute la zone qui fait face aux domicile qui restait en
place. À notre très grande surprise, lorsque nous avons tourné le
coin de la rue vers les 22 heures, non seulement est-ce que le parc
était toujours largement défiguré par des structures qui ne lui
sont pas habituelles mais il y avait là un spectacle. Pas près de
la cuvette où ces derniers ont toujours eu lieu dans les dernières
années, non à environ 200 mètres de la façade de la maison.
Je dois admettre qu'en
terme de bruit, malgré l'orientation de la chose, c'est nettement
moins pire que durant la Fierté et qu'en plus j'aime beaucoup plus
les musiques que j'y entends. Musicalement, ça me semblait très
années 1920 à 1940 dans un style de jazz ou de swing que je
connais, sans être particulièrement douée pour en identifier les
pièces. Après le boum-boum, tonitruant des dernières semaines, ça
me semblait presque reposant. Presque. Je rêve d'une soirée à peu
près silencieuse, ce qui dans le cas du quartier que j'habite, se
résume généralement à des discussions échevelées de personnes
soûles sporadiquement.
Ce soir, en rentrant,
j'ai constaté que la fête battait toujours son plein en face de
chez-moi. Franchement, j'étais découragée. Je suis plus que lasse
de devoir me plier à ces aléas, beaucoup trop nombreux depuis juin.
Comme les affichages des événements en cours est toujours placé
sur Ontario, j'ai fait un petit détour par cette rue pour voir de
quoi il en retournait et surtout pour savoir j'en avais encore pour
combien de temps.
C'est ainsi que j'ai
appris que dans le cadre de Montréal 375, on a décidé de rendre
hommage à Camilien Houde. L'événement s'appelle d'ailleurs « Le
festin de Camilien Houde, le p'tit gars de Ville-Marie ». Et il
se tiendra du 22 août au 2 septembre de 18h00 à 23h00. Bon. Ça
veut dire deux choses. Premièrement, je n'étais pas tout à fait
dans le champs en terme d'identification musicale puisque Monsieur
Houde a été maire de Montréal autour de ces années-là.
Deuxièmement, la paix dont je rêve pour mon domicile n'arrivera pas
de si tôt.
Heureusement, j'avais
déjà prévu un second voyage dans une année. Je me trouvais, à ce
jour, un peu fofolle de dépenser autant d'argent dans ce poste de
dépense, mais en toute honnêteté, avec ces événements qui se
succèdent sans préavis et sans arrêts, je crois que c'est la plus
sage décision que j'aie prise dans les 20 dernières années de ma
vie.
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